Chaque production musicale complétée repésente une petite victoire. Un aboutissement. Des dizaines d’heures d’exploration qui débouchent enfin sur du concret, un résultat final, une oeuvre.

Voilà que l’idée de partager le morceau s’impose. Et le partage débute généralement sur SoundCloud puis Facebook et autres Instagram. Si notre travail reçoit plus de commentaires positifs que négatifs, et bien, il y a quelque chose qui nous dit qu’on devrait peut-être pousser le projet davantage.

Pour plus de visibilité, c’est bien connu, on peut d’abord compter sur des labels bien établis. Dont la réputation n’est plus aà faire. Certaines étiquettes comptent des centaines de milliers de fans. Ça peut faire toute la différence. Surtout lorsqu’on a des visées internationales.

La question, maintenant, est toute simple. Comment les approcher ces géants de la distribution? Ou comment approcher le label de ses rêves?

 

La réponse est simple, c’est par courriel. Avec une brêve présentation de votre projet (artiste, solo, duo, band) et un lien qui mène vers l’écoute, en streaming de votre démo. Les adresses courriels, mise en place pour la réception de démos, sont généralement affichées sur le site internet officiel du label ou sur leur page Facebook.

Ne soyez pas sceptique, la plupart des recruteurs de talents (label-mangaer ou A&R) écoute tout ce qu’ils reçoivent. Mais ils en reçoivent beaucoup et à chaque jour. Près d’une cinquantaine pour les étiquettes qui ont la cote en ce moment même.

Donc votre démo doit, et cela va sans dire, se démarquer. Apporter quelque chose de nouveau, de frais mais qui s’imprègne aussi bien dans le courant actuel.

En attention, de nombreux recruteurs de talents se désolent parfois du peu de cohérence musicale qui subsistent entre leur esthétique sonore (leur direction musicale) et les démos qu’ils reçoivent. Comme un couple très mal assorti.

 

N’approchez pas un label pour sa popularité ou son prestigieux catalogue. Communiquez avec les étiquettes qui donnent das la même veine que votre projet. Celles avec qui vous pourriez former une famille en quelque sorte.

Et d’ailleurs, si vous respecter ce simple conseil, vous aurez plus de chance d’obtenir un retour d’appel. C’est-à-dire, que le label donnera suite à votre message. Et ce, même si ce n’est pas pour vous faire signer de contrat. Le label vous donnera peut-être l’heure juste en vous disant de continuer à développer votre son, ou alors de travailler dans une autre direction.

Mais peu importe, un premier lien sera établit et vous pourrez continuer de leur envoyer du nouveau matériel. Et peut-être même d’avoir un nom (exemple: Jamie Russell), un contrat réel et pas seulement un titre, comme « label-manager ». Lorsqu’on connait le nom de la personne ressource à contacter dans un label, c’est toujours plus facile d’entrer en contact avec lui autrement que par courriel. Ce « Jamie Russell » vous pourrez éventuellement le croiser dans un évènement et eetablir un premier contact, en personne. Ce qui peut faire toute la différence. Comme dans tous les milieux, les gens veulent être bien entourés.

Dernier petit conseil, toujours opter pour la qualité et non pas la quantité. Vaut mieux envoyer un démo de 3 chansons bien étoffées que 6 chansons encore en développement. Il faut toujours faire une bonne première impression. C’est capital!

Bonne chance!

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